Il se fait dépister par la réalisation régulière d’un frottis du col.
Il concerne les femmes plus souvent après la ménopause. Tout saignement chez une femme ménopausée doit entraîner une consultation rapide un gynécologue.
Notre équipe vous accompagne dans les différentes étapes de votre prise en charge :
Selon le cas, une biopsie peut être nécessaire afin de poser le diagnostic de cellules cancéreuses. Selon la localisation, nos gynécologues réalisent le prélèvement directement en consultation ou à l’aide d’un guidage par caméra.
Une fois le diagnostic de cancer gynécologique posé, nous vous proposons une première consultation avec un gynécologue. Elle permettra de vous expliquer l’ensemble des résultats, de programmer d’éventuels examens complémentaires (IRM, scanner, prise de sang etc.), de vous expliquer le plan de soin, et de planifier les différents RDV nécessaires (oncologue en vue d’une chimiothérapie, radiothérapeute en vue d’une radiothérapie, soins de support).
Chaque dossier est présenté lors de Réunions de Concertation pluridisciplinaire (RCP) regroupant des médecins de spécialités diverses (chirurgiens, oncologues, radiothérapeutes, radiologues, pathologistes). Les décisions de traitement y sont prises de façon collégiale, en s’appuyant sur les dernières recommandations scientifiques tout en s’adaptant à la spécificité de chaque cas.
Les interventions chirurgicales ont lieu au bloc opératoire de Pasteur et c’est notre équipe de gynécologues spécialisés en cancérologie pelvienne qui les assure, si nécessaire avec la participation d’autres équipes de chirurgiens. (urologues, vasculaires, digestifs).
Après un cancer gynécologique, un suivi à vie est nécessaire. Il se compose d’un suivi gynécologique rapproché avec examen clinique et d’éventuels examens complémentaires dont la fréquence dépend du type de cancer, allant de tous les 3 à 6 mois les 5 premières années puis annuel au-delà. Le gynécologue assure alors le suivi.
Nous avons pour objectif d’optimiser la prise en charge de nos patientes et en particulier :
De nos patientes de plus de 75 ans grâce à une prise en charge adaptée à votre âge et ceci, par une collaboration étroite avec l’équipe d’oncogériatrie.
Des femmes à haut risque de cancer de l’ovaire.
Certain(e)s patient(e)s présentent un risque plus élevé de développer un carcinome ovarien ou mammaire. Un suivi spécifique est donc nécessaire. Il s’agit des patientes présentant un risque génétique (mutation BRCA1, BRCA2…), un haut risque familial sans mutation retrouvée (présence de nombreux cas dans la famille)… Une consultation d’oncogénétique pourra éventuellement vous être proposée pour définir ce risque.
Dépistage, surveillance et prise en charge seront adaptés à chaque situation particulière.
Il s’agit là d’un aperçu des différents traitements possibles. D’autres traitements spécifiques sont également disponibles. La stratégie thérapeutique s’adapte à chaque situation propre.
La chirurgie reste la pierre angulaire du traitement des cancers gynécologiques. Il est exceptionnel qu’elle ne soit pas indiquée.
Dans certains cas, elle se fait par coelioscopie (intervention avec une caméra, ouvertures plus petites). La coelioscopie a l’avantage de ne laisser que de petites cicatrices sur la peau et permet une récupération plus rapide.
Dans d’autres cas, l’intervention se fait par laparotomie, c’est-à-dire par ouverture classique avec cicatrice plus large. La voie d’abord varie selon le type d’intervention à réaliser et chaque indication est discutée au cas par cas.
La chimiothérapie peut être néo-adjuvante, c’est-à-dire qu’elle va précéder la chirurgie. Dans ce cas, elle a pour but un contrôle rapide de la maladie, afin de faciliter ensuite la chirurgie.
Elle peut également se faire après la chirurgie, on parle alors de chimiothérapie adjuvante. Elle aura alors 2 actions : détruire d’éventuelles cellules cancéreuses résiduelles et diminuer le risque de récidive.
Il s’agit d’un traitement utilisant des rayonnements ionisants (photons et/ou électrons). Elle permet d’empêcher la multiplication des cellules.
La radiothérapie peut être elle aussi se faire avant ou après la chirurgie et débuter, après un intervalle de temps variable. Son but est de diminuer le risque de rechute locale et/ou régionale du cancer.
Elle se prescrit à raison de 4 ou 5 séances par semaine pour une durée de 6 à 8 semaines. Un scanner dosimétrique sera systématiquement réalisé avant son initiation afin d’adapter les doses à chacun. Il existe également d’autres schémas afin de permettre une prise en charge adaptée à certaines situations particulières.
Il s’agit également d’un traitement utilisant des rayonnements ionisants (photons et/ou électrons) mais dont la source est directement implantée à l’intérieur du corps au plus près de l’organe cible. Elle permet d’empêcher la multiplication des cellules.
Cela permet de concentrer les doses sur un petit volume sans agresser les tissus environnants. Elle est essentiellement utilisée pour le cancer du col de l’utérus.
Dans tous les cas, la stratégie thérapeutique sera adaptée à chaque situation propre. Le suivi sera rapproché, avec des examens réguliers visant à évaluer la tolérance et l’efficacité des traitements prescrits.
Parce qu’il est important dans ces situations de prendre soin de soi : la maison de la Ligue de Colmar vous propose un soutien psychologique, un soutien social et de nombreuses activités (relaxation, bien être, gymnastique douce, artistique) et des temps d’écoute et de paroles.
N’hésitez pas à les solliciter : https://www.liguecancer-cd68.fr/colmar
Vous pouvez effectuer une recherche par discipline, par praticien ou sur une partie du corps en particulier