Ci-dessous vous trouverez des réponses aux questions fréquemment posées.
Il comprendra :
Un transport médicalisé est possible pour votre sortie, que ce soit en VSL (Véhicule Sanitaire Léger) ou en ambulance, par l’entreprise de votre choix.
Une infirmière de ville réalisera les pansements à votre domicile, habituellement tous les deux jours. Il est indispensable de contacter au plus tôt le secrétariat de votre chirurgien à la moindre anomalie (numéros disponibles sur la page “l’équipe”).
Il vous est recommandé de prendre rendez-vous auprès de l’infirmière de votre choix avant l’intervention.
Des pansements étanches vous seront prescrits pour permettre les douches, en restant particulièrement vigilant pour ne pas mouiller la cicatrice.
Votre infirmière réalisera également l’ablation des agrafes et des fils, habituellement au 15ème jour, ou contrôlera la chute des fils résorbables à la même échéance.
Il vous est recommandé de prendre rendez-vous avec votre kinésithérapeute avant l’intervention. Les séances débuteront habituellement peu après votre retour, à domicile initialement si votre état le nécessite, au cabinet sinon, où vous pourrez bénéficier d’équipements adaptés.
Quelques séances de préparation à l’intervention peuvent être très utiles.
Le premier rendez-vous vous sera donné par écrit lors de votre départ. A défaut, notamment si vous étiez sorti un week-end, vous pourrez contacter dès le lundi le secrétariat de votre chirurgien (numéros disponibles sur la page “l’équipe”).
Ces consultations de contrôle sont indispensables au suivi de votre évolution. Votre chirurgien consacrera tout le temps nécessaire à vérifier votre cicatrisation, accompagner vos progrès, adapter les prescriptions et rendre compte de votre évolution à votre médecin traitant, partenaire essentiel de votre santé.
Reprendre le plus tôt possible vos activités quotidiennes, puis professionnelles ou sportives, est le but d’une prise en charge réussie, mais aussi le moyen d’y parvenir car l’activité sollicite vos articulations et entretient votre musculation.
C’est à ce titre que la chirurgie mini-invasive, puis les programmes de récupération rapide ont été mis en place dès que les techniques ont été validées au niveau national.
Chaque patient, chaque chirurgien, chaque intervention peut avoir ses spécificités.
La confiance que nous avons dans les techniques opératoires que nous avons retenues, et dans les implants que nous avons choisis, nous permet de ne vous demander en règle générale aucune précaution particulière de posture ou d’activité après une prothèse totale de hanche ou de genou.
Une prothèse totale de hanche est en titane, sa partie articulaire est en céramique ou parfois en polyéthylène.
Une prothèse totale de genou est en acier inoxydable, en titane et en polyéthylène.
L’acier inoxydable contenant une fraction de nickel, et une allergie à ce métal n’étant pas exceptionnelle, il est utile de vérifier par l’interrogatoire et au besoin par des tests sur la peau l’absence de réaction à ce matériau. Le cas échéant une prothèse spécialement traitée est alors utilisée.
Les techniques et matériaux permettent d’attendre de l’ordre de 95 % de succès à 20 ans pour ces implants.
L’équipe chirurgicale de la Fédération de Chirurgie Orthopédique aux HCC a adopté, depuis février 2015, un protocole unique pour maitriser les douleurs postopératoires après la chirurgie orthopédique du membre inférieur (prothèse totale de la hanche, prothèse totale du genou, prothèse unicompartimentale du genou, ligamentoplastie du ligament croisé antérieur…) : c’est l’analgésie du site opératoire.
Aussi la douleur sera maîtrisée directement sur le site opératoire en diminuant, voire supprimant, le recours aux morphiniques en postopératoire.
Le chirurgien pratique au cours de l’intervention (avant ou après la pose de la prothèse par exemple) des infiltrations des tissus mous de la hanche ou du genou, avec notamment des produits d’anesthésie locale de longue durée. Avant la fermeture, il rajoute un cathéter intra-articulaire, permettant une diffusion en continu, pendant 24 ou 48 heures, de ce même produit anesthésique.
Ce protocole permet une maîtrise quasi complète de la douleur. Se rajoute une analgésie multimodale, associant différents médicaments qui se complètent, avec passage aux comprimés dès le lendemain.
L’absence de douleur permet la mobilisation rapide du membre inférieur, dès le soir de l’opération, ainsi que le lever dès le soir ou au plus tard le lendemain matin.
Avec ce protocole, la chirurgie majeure du membre inférieur est possible sans douleur, permettant une récupération rapide. L’étroite collaboration avec nos confrères anesthésistes, quant à l’anesthésie proprement dite, et ce protocole, permettent une récupération rapide après la chirurgie.
La sortie de l’hôpital est possible dès les premiers jours postopératoires.
Néanmoins, votre chirurgien passera vous voir, et décidera avec vous de la date de sortie en fonction de tous les paramètres. Il prendra en compte vos antécédents médicaux et l’adaptation de votre lieu de vie à un retour rapide à domicile. Il discutera également avec vous de la nécessité ou non de rééducation en centre ou en hôpital de jour.
Votre chirurgien reste à votre écoute pour plus d’information et discussion lors de la consultation préopératoire, ainsi que lors de la visite postopératoire. N’hésitez surtout pas à lui poser toutes les questions en rapport avec la gestion de votre douleur postopératoire. Il saura vous informer, et restera à votre service pour vous assurer la meilleure qualité de soins.
L’hallux valgus est une déformation de l’avant-pied d’origine héréditaire qui concerne le plus souvent les femmes. La déviation du premier métatarsien en varus (en dedans) est la cause de la déviation du gros orteil vers l’extérieur. Elle s’accompagne d’une saillie appelée « oignon », douloureuse, rentrant en conflit avec la chaussure.
L’objectif du chirurgien est de corriger la désaxation du gros orteil vers l’extérieur. Elle supprime la douleur, et rend au gros orteil son rôle propulseur.
Lire les détails sur l’opération chirurgicale de l’hallux valgus.
Quelle est la durée de l’arrêt de travail ?
Si on peut travailler avec la chaussure post-opératoire (position surtout assise) avec la possibilité de sur-élever son pied à l’occasion, l’arrêt de travail peut être minimal (10 à 14 jours), mais si au contraire il s’agit d’un travail debout ou que vous devez obligatoirement porter un soulier fermé, l’arrêt est plutôt de 8 à 10 semaines.
Quand peut-on conduire une voiture ?
Un délai de 7 jours semble raisonnable, mais cela est variable d’une personne à une autre et du coté opéré. En moyenne 1 à 2 semaines pour un pied droit en conduite automatique. Pour le pied gauche avec une voiture manuelle : 1 à 2 semaines. Il faut être prudent en cas de doute et essayer les pédales d’abord.
Est-il normal que l’œdème soit encore présent après 6 semaines ?
Oui cela est parfaitement normal. Les règles décrites plus haut s’appliquent encore, de façon certes moins rigide. L’œdème sera le dernier symptôme à disparaître, au bout de plusieurs mois, et en fonction de la qualité de l’état veineux des membres inférieurs de la personne et des exercices effectués comme l’auto rééducation.
Quand puis-je reprendre le sport ?
La natation, le vélo ou la gymnastique en salle peuvent être repris vers le 45ème jour, les autres sports, sont autorisés vers le 3ème mois.
Peut-il y avoir des récidives ?
Les récidives sont toujours possibles, en particulier chez les femmes opérées jeunes. Cependant depuis que cette technique est pratiquée, les récidives sont moins nombreuses et moins sévères : 4 % au bout de 10 ans.
Existe-t-il des contre-indications ?
Non. Les petites incisions pour réaliser l’intervention évitent les troubles de cicatrisation qu’il pourrait exister chez le diabétique (mal perforant plantaire) ou devant la présence d’une artériopathie périphérique, sous traitement par corticoïdes ou immunosuppresseurs.
Vous pouvez effectuer une recherche par discipline, par praticien ou sur une partie du corps en particulier